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terça-feira, 29 de maio de 2007

Botas

Dia de sol luminoso em Lisboa e as ruas cheias de botas de cano alto. A moda pode ser uma tolice.

segunda-feira, 28 de maio de 2007

Taça


Já se merecia um título.

quarta-feira, 9 de maio de 2007

Sarkozy


Nicolas Sarkozy a gagné, bien sur!

Este blogue tem grande empatia por Sarkozy: porque é inteligente e enérgico, porque tem um discurso que encoraja e não esquece as gerações passadas que fizeram a França, porque acredita nas responsabilidades individuais e nas capacidades colectivas, porque tem a elegância superior de não agredir os adversários.

Seguem-se as palavras de Sarkozy.
Je crois, d'abord et avant tout, à la France et aux Français. Notre pays n'est pas seulement grand par son histoire : il est grand aussi par ses capacités. Les Français ont montré qu'ils savaient réussir dans le monde d'aujourd'hui. Ils font partie des peuples qui connaissent le mieux les autres pays du monde et qui y voyagent le plus. Ils se sont parfaitement adaptés à l'ère Internet. Ils ont créé des entreprises de premier ordre dans les domaines les plus pointus ; beaucoup de ces entreprises sont aujourd'hui des championnes mondiales. Enfin, malgré leurs différences, les Français ont toujours eu la générosité de ne pas abandonner à leur sort les plus faibles d'entre eux.
Je crois à la confiance et au respect de chacun. La France est pleine de talents qui ne parviennent pas à s'épanouir, parce qu'on ne leur fait pas confiance et qu'on ne leur donne pas le respect qu'ils méritent. Je veux que les talents des jeunes et des minorités soient respectés. Je veux que les femmes aient réellement les mêmes chances que les hommes. Je veux que ceux qui sont parvenus par eux-mêmes à l'excellence réussissent aussi bien que ceux qui ont fait les meilleures écoles à vingt ans.
Je crois au travail et à sa récompense. Dans une société juste, les distinctions entre les citoyens ne doivent pas dépendre de leur naissance, de la couleur de leur peau ou d'études lointaines : c'est le travail fourni qui doit être le critére de la réussite. Ceux qui veulent travailler plus doivent pouvoir gagner plus. Ils doivent pouvoir conserver le fruit de leurs efforts et l'utiliser pour préparer l'avenir de leur famille.
Je crois à la solidarité avec les plus faibles. Il peut arriver à chacun d'entre nous d'être, à un moment ou un autre, dans une situation difficile. La solidarité nationale doit continuer à jouer pour qu'une mauvaise passe ne se transforme pas en exclusion durable. Ceux qui veulent sortir de la précarité doivent pouvoir compter sur l'entier soutien de la communauté.
Je crois au pouvoir de la vérité. Les Français savent qu'il faut travailler plus, et non pas moins, pour s'enrichir. Ils savent qu'on ne pourra intégrer les immigrés qu'en contrôlant efficacement nos frontières. Ils savent bien, parce qu'ils en font l'expérience tous les jours, que notre droit du travail multiplie les obstacles à l'emploi et que notre Etat a besoin de réformes profondes. Ils savent que si on abaisse le niveau des diplômes, cela nuira aux élèves et aux étudiants au lieu de les aider. Enfin, ils savent que les délinquants ne cesseront de nuire que s'ils sont réprimés. Il faut avoir l'honnêteté de dire ces vérités pour pouvoir, ensuite, faire les réformes dont le pays a besoin.
Je crois au mouvement. Dans un monde qui change sans cesse, la France ne peut pas vouloir rester immobile. Nous devons améliorer notre éducation nationale, notre marché du logement, notre droit du travail, notre justice, notre fiscalité. Nous devons adapter nos institutions, en renforçant les contre-pouvoirs qui font la force d'une démocratie robuste. Nous devons rapprocher les discours politiques des préoccupations du peuple français. Il n'y a pas d'avenir à répéter les vieilles recettes qui ont toujours échoué.
Je crois à une France respectée dans le monde. Dans les années qui viennent, la France sera confrontée à des choix majeurs en politique internationale. Nous devrons poursuivre la construction de l'Europe dans le respect des peuples qui la composent. Nous devrons mieux prendre en compte l'émergence de nouvelles puissances : la Chine, l'Inde, la Russie, le Brésil. Enfin, nous devrons jouer tout notre rôle dans la lutte contre le terrorisme mondial. La France devra défendre ses intérêts dans un monde plus complexe, avec fermeté mais sans postures inutiles.
Je crois que tout peut devenir possible. Les Français veulent le changement et ont tous les atouts pour le construire. Les services publics réformés peuvent devenir des acteurs de ce mouvement. Avec l'appui de tous les Français, la promotion sociale, le droit à la propriété, une meilleure école pour les enfants, un meilleur salaire pour soi, une réelle égalité entre hommes et femmes, peuvent redevenir des objectifs atteignables pour chacun. Alors, les Français retrouveront le goût de vivre ensemble et la France sera, de nouveau, un exemple pour le monde.


Para quem quiser conhecer um pouco o novo Presidente da República Francesa: http://www.sarkozy.fr/home/

Jardim

Imaginemos que Alberto João Jardim tinha sido derrotado nas eleições de domingo: o "engenheiro" que nunca quis ser engenheiro e nunca praticou a engenharia, teria aparecido sorridente a vitoriar a mudança histórica na ilha, a cumprimentar os corajosos madeirenses, a prometer a colaboração do Governo para maravilhas tecnológicas e reestruturações produtivas. Mas, Jardim ganhou com esmagadora maioria, e o Senhor Sócrates, que adora microfones e câmaras, não se mostrou, não disse uma palavra, e delegou num sisudo Vitalino a desvalorização do acto. Os socialistas quando perdem azedam e até esquecem a elementar cortesia.

domingo, 6 de maio de 2007

Porto 1757

Há 250 anos, em Fevereiro de 1757, deu-se no Porto um motim. Os participantes gritavam "viva o rei, viva o povo, morra a Companhia". O rei era D. José e a Companhia era a da Agricultura das Vinhas do Alto Douro, criada no ano anterior: as exportações do vinho do Porto para Inglaterra tinham diminuído, a ausência de fiscalização favorecia a degradação da qualidade do vinho, e o poder central estava empenhado em aumentar as suas competências e a sua capacidade em se fazer obedecer.
O Porto teria então cerca de 30.000 habitantes e aproximadamente 1.000 tabernas. Receando o aumento dos preços e o encerramento de muitas tabernas, animados por uma coragem de possível origem etílica, os populares saquearam as instalações da Companhia e coagiram as autoridades judiciais à anulação das decisões régias. Para Sebastião José de Carvalho e Melo o motim era coisa insuportável e "sacrílega", que minava a sua autoridade. A repressão que se seguiu perdurou na memória da cidade. Mais de 3.000 militares impuseram a ordem na ruas, e garantiram um julgamento expedito e severo: mais de 200 condenados a diversas penas: açoites públicos, expropriações, degredo em África, e 26 condenados à morte, que foram enforcados e cujos patíbulos se espalharam pela cidade. O terror do futuro marquês silenciou de medo o Porto. E instalou-se no reino.

Marcha do charro

Ontem em Lisboa e no Porto - e em todo o planeta - simpatziantes da famosa cannabis passearam-se pelas ruas, denunciando o proibicionismo, apelando à legalização. Confraternizaram, cantaram, fumaram, prometeram organizar uma associção.
Não é preciso ser-se fumador - já lá vai o tempo dos charros partilhados com os amigos no Bairro Alto - para sentir que a probição é uma enormidade jurídica que prejudica os consumidores, diminui a credibilidade do Estado e desvia as Polícias da criminalidade que urge combater.